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Aujourd’hui je devais aller en cours. Non pas que c’était inintéressant mais plutôt très ennuyeux. Au milieu de tous ces humains ignorant de l’existence de mon espèce. Je dois bien avouer j’aime quand même ça. Mais c’est fatiguant aussi. J’étais resté allongé sur cette tombe toute la nuit, à regarder les étoiles qui scintillaient devant mes yeux éblouis. Et je n’avais pas bougé ce matin non plus, j’étais beaucoup trop bien allongé. Et puis je ne risquais pas d’être en retard pour mon premier cours, en un instant je pouvais m’y rendre. Même pas besoin de voiture, pratique oui. Je n’avais pas non plus de maison attitrée, je préférais rester dans un motel pour le moment. Rien que pour y stoquer mes affaires. Mais je n’y aller jamais. J’avais préféré ne pas prendre de maison ou autre appartement, n’étant pas sûr de rester bien longtemps je voulais éviter tous les côté administratif et autres ennuis inutile.

J’étais sur le point d’enfin me lever quand j’entendis quelqu’un venir dans le cimetière que j’occupais alors. Tien mon petit déjeuner au lit, cool. Je ne bougeais pas d’un pouce et attendis. La personne vint finalement vers moi pour me faire remarquer que j’étais allongé sur une tombe. Comme si je ne m’en étais pas aperçu. Sans la regarder je répondais de ma voix le plus calme.

-Ça tombe bien, je ne suis pas quelqu'un de commun non plus.

Je tournai lentement la tête vers elle, c’était une belle femme bien charmante. Et qui avait soit dit en passant une très bonne odeur, odeur qui me disait quelque chose. Je devais déjà avoir croisé quelqu’un de sa famille, tué plutôt, le mot serait plus exact. Mais ca vaut mieux eviter de le dire, pour le moment du moins. Juste le temps de reflechir un peu et je me souviendrais de qui il s'agissait. Elle avait l'air de se cacher derrière ses cheveux roux. D'une grande timiditée apparement, c'était mignon. Je lui offrais un beau sourire en me levant passant mes mains sur mon tee shirt pour le dépoussierer. Je mit mon index sous son menton pour lui relever la tête pour mieux la voir. Je m'étais pas trompé, elle était vraiment belle. Je gardais mon sourire au lèvres en enlevant mon doigt. Je désignais la tombe sur laquelle j'avais passé la nuit en la regardant.

-J'espere au moins que c'était pas un de vos proche. Si c'est le cas alors veillez m'excuser.

Ce n'était pas quelqu'un qu'elle connaissait qui reposait à cette endroit, alors qu'est ce que ca pouvait bien lui faire que je m'y repose un peu. Pfiiiou les humains je vous jure. Mais elle n'avait aucune mauvaise intention, ca se voyait rien quand posant les yeux sur ce petit bout de femme toute maigrichone. Elle se présenta sous le nom d’Ambre. Un très joli nom d’après moi, nom très ancien qui autrefois était souvent utilisé mais que l’on entendait plus tellement de nos jours. La main tendue elle attendait que je la serre. Je pris donc sa main et me pencha afin d’y déposer un baiser.

-Ravi de faire votre connaissance Ambre. Moi c’est Adam.

Elle avait une toute petite voix qui aurait pu faire penser à la voix d’un personnage de dessin animé, ça aurait pu être titi pourquoi pas. Un ton doux et gêné, oui j’avais bien raison, notre amie était une petite timide. Enfin, assez ignorante tous de même pour être venu jusqu’à moi d’elle-même. Je lui lâchais enfin la main et prit le sac à dos qui m’avait servi d’oreiller pour le mettre sur mon épaule. Je venais juste de me lever donc a priori j’étais tout sauf coiffé, je vous dis même pas la dégaine que je devais avoir. Mais bon, je suis canon quand même faut bien l’avouer. Même si cette demoiselle était bien charmante en retour je dois bien le préciser. Je la regardais en passant une simple main dans mes cheveux pour les remettre en ordre.

-Détendez-vous, je vais pas vous manger.

Je souriais de toute mes dents, non c’est vrai quoi. Je le portais sur mon front qu’il ne fallait pas m’approcher ou quoi. Si c’était le cas alors bonne chance pour le lycée. Je riais doucement en secouant la tête. Ca y est j'avais trouvé, je me souvenais enfin d'où je connaissais son odeur. Un certain Gabriel si mes souvenirs sont exact, et je sais à quel point j'ai une bonne mémoire. C'était donc la fille de ce cher homme. Il n'avait pas été simple à avoir, il ne se laissait pas mourir et ca se sentait bien. Maintenant quand je vois sa sublime progéniture, je comprend pourquoi. C'est sûrement lui qu'elle était venu voir ici. Non, c'était impossible. Vu l'endroit où j'avais laissé le corp il était impossible qu'ils aient put le retrouver, ou alors c'est que c'est un vrai miracle pour cette famille.

Je la suivi lorsqu'elle m'invita à continuer le chemin avec elle. Le moin que l'on puisse dire c'est qu'elle n'était pas bavarde, pas bavarde du tous. C'est une qualité que j'appreciais. Les femmes qui ne font que de jaccassais j'en avait croisé une bonne poignet et elles ne sont plus là pour le dire, je deteste cela ce n'est pas ma faute. Je prefere le silence, c'est bien plus calme. Tant qu'Ambre continuait de se comporter ainsi, elle ne craindrait rien. Du moment où elle commencera à me gonfler, c'est en personne qu'elle ira le donner à son père son bouquet de fleur. Quand je vis le nom inscrit sur la pierre tombale je fus enfin certain de ce que j'avancais, j'avais bien raison sur l'identité de son père. Quand elle se pencha et que sa main entra en contact avec la tombe, je la vis se redresser d'un seul coup. Comme si elle avait vu un fantome.

-Il y a un souci?

Quand elle tourna la tête vers moi je voyais qu'elle avait beaucoup pâlis. Elle était devenu encore plus pâle que moi, c'est vous dire. Fourrant mes mains au fond de mes poches pour avoir l'air le plus décontracté possible je continuais de l'observer. Il allait falloir qu'elle pense à respirer tous de même si elle ne voulait pas mourir plus tôt que prévu. Elle était si blanche qu'elle donnait l'impression que le sang ne circulait plus dans son visage, ou alors du sang blanc à la limite. Vu la facon dont elle me regardait il y avait effectivement un souci. Je sais que je n'étais pas coiffé mais ce n'était pas une raison pour me fixer de cette manière. Voyant qu'elle ne repondait pas, sûrement trop choqué par ce qui venait de se passer, si seulement je savais ce qui c'était passé, je posai une main sur son épaule.

-Ca va?

C'était bien ma veine, je devais être tombé sur la seule folle de toute la ville, et c'était pour ma pomme évidemment. Ou alors cette fille était peut être une sorcière, qui sait.

Elle avait l’air tellement bouleversé, ca se voyait qu’elle ne venait pas souvent dans ce genre d’endroit. Et si elle pétait les plombs à chaque fois je comprenais pourquoi. Je restais planté comme un piquet où j'étais lorsqu'elle se mit à partir le plus vite possible vers la sortie. Le moins qu'on puisse dire c'est que cette humaine était bien bizarre, ses réactions m'intriguaient, son attitude m'intriguait, elle m'intriguait. Une fois qu'elle eu atteint la sortit je fis ma réapparition juste en face d'elle, une seconde plus tard, courant à une vitesse surhumaine. Ca pour craquer elle craquait. Je m'accroupis devant elle et lui enlevé les mèches de son visage collé par les larmes pour lui dégager le visage. Pui, m'asseyant à côté d'elle je passais mes bras autour d'elle pour la prendre contre moi en espérant que ca cesse ses pleures. Elle sanglotait et je n'étais pas très doué pour réconforter les gens, généralement ma façon de faire arrêter de pleurer un humain est de lui planter mes crocs dans le cou. Mais là je pouvais toujours essayer. Ces humains je vous jure, toujours un truc qui va pas.

-Chut ca va aller. Je suis désolé pour votre père, c'était sûrement quelqu'un de bien.

Je la pris de façon à ce que sa tête soit sur mon épaule puis je lui caressais le bras d'un geste tendre. Je me demandais bien d'où venait cet élan soudain de tendresse, je n'avais jamais était de ceux qui console, prenne les gens dans leurs bras. Bien au contraire, depuis même ma naissance je suis renfermé et je ne prefere pas avoir de contact avec les autres, et surtout pas avec des humains.

Elle tressaillit lorsque nos peau entrèrent en contact. Elle était chaude, ou bien j'étais froid. Evidemment j'avais déjà la reponse. C'est moi qui était très froid, c'était normal pour un vampire, personnellement je n'ai encore jamais vu de vampire chaud. Elle se recula de moi en me demandant si j'avais dormit dehors. Mh pas tout a fait. Je n'avais pas dormit du tous. Observer les étoiles est quelques de plus fascinant que de dormir, surtout que depuis ma transformation je n'ai plus rêver. Je dois bien avouer que cela me manquait quelque peu. A quoi bon dormir si c'est pour ne pas rever? Lees étoiles sont mon moyen à moi de rêver comme je peux. Etant une personne très rêveuse en elle meme. Je croisai mes mains sur mon ventre en l'observant.

-J'ai toujours été froid, dans tout les sens du terme. Je lui sourit gentiment. A vrai dire je n'ai pas dormit.

J'arrachai un brin d'herbe entre mon index et mon pouce avant de le découper en petit morceau, pour m'occuper les mains. Sinon je ne savais pas quoi en faire et cela allait gravement me stresser.

-Je prefere largement regarder les étoiles, c'est bien plus beau que le noir complet.

Je levai la tête vers le ciel en le contemplant d'un air rêveur. Le temps avait passé et la matiné était entamé déjà, il n'y avait donc plus aucune étoile et la lune était caché derrière son frère le soleil. Il était simplement bleu, rien de bien passionant. C'est aussi pour cela que je preferais la nuit, le jour était bien ennyeux et il n'y avait rien à faire. Si ce n'était que de moi j'empecherais le soleil de se lever, quitte à le kidnapper et le cacher dans un garage, je prefere mon ami la lune. Je tournai ensuite la tête vers Ambre qui s'était bien calmé et avait cessé de pleurer même si quelques sanglot se faisaient encore entendre de temps à autre. Le vent se leva et une legere brise vint droit sur nous mettant le parfum de la jeune femme en suspend dans l'air. Un délice pour les narines, à ce rythme là je n'allais plus tenir bien longtemps. Je m'avancai plus vers elle et l'observais de mes yeux qui commencaient à noircir. En esperant qu'elle ne le remarque pas toutefois.

Apparement la froideur de ma main n'avait pas l'air de la déranger. Certain ne m'aurait plus touché, ou alors aurait décampé. Au lieu de cela, elle me prit la main d'un geste affectif, ce qui entre parenthèse, me surprenait au plus au point. Je me levai sans lacher sa main et tirais legerement ma main vers moi afin de l'aider à se relever. Son invitation pour un petit dejeuner tombait bien. Mais je ne savais pas encore qui allait faire le repas. Surement pas elle d'après moi, elle avait l'air bien gentille ou je ne sais comment la qualifier, j'allais pouvoir me retenir d'après moi. Du moins un certain temps, ensuite nous verrons bien. Dès la minute ou je commencerais à me lasser d'elle, elle finira en steak. Mais cela ne risquait pas d'arriver avant pas mal de temps d'après moi. Cette jeune femme m'intriguait, je ne saurais comment l'expliquer mais c'etait ainsi.

-Avec plaisir, je vous invite.

Quitte à faire les choses, autant les faire en grand. Je connaissais un petit restaurant pas mal non loin d'ici, et personnellement je n'avais pas envi de marcher alors autant prendre le plus pret possible. Je gardai sa main dans la mienne pour l'entrainer en dehors du cimetiere, je commencais à me lasser d'être ici. J'y avais passé toute la nuit et une bonne partit de la journé d'hier.

J'aurais très bien put la rattraper lorsqu'elle tomba, mais cela aurait apporté trop de soupsons sur ma personne. Je laissais donc faire en faisant comme si je n'avais rien vu venir. En même temps il fallait être bien maladroite pour se prendre les pieds dans un trou aussi petit. Il n'y avait qu'un trou au milieu, il avait fallut qu'elle se le prenne. Cela me donnait envi de rire mais je pense pas que ca fasse bonne impression de me foutre de sa gueule. Lorsqu'elle se remit sur pied, l'odeur de son sang se faisait plus forte, je dus fermer les yeux un instant pour me concentrer afin de ne pas être trop tenté. Elle devait saigner quelque part, et en effet une legere marque rouge était apparut peu à peu sur son bas, impregniant le tissue.

-Ca va aller? Mais non ca arrive à tous le monde.

Je savais pas si elle arrivait encore à marcher. Je mis un bras sous ses genoux et l'autre dans son dos avant de la faire bacsuler la portant ensuite dans mes bras comme l'on fait avec une jeune mariée. Evidemment pour moi elle était aussi legere qu'une plume, même plus.

-On devrait aller faire examiner votre blessure.

Vu le son que j'avais entendu lors de sa chute, soit c'était une brindile qui avait cassé, soit elle s'était tordu la cheville. La gardant ainsi dans mes bras j'essayais de ne pas penser au sang qu'elle avait perdu, je gardais les yeux fixé sur son beau visage pour m'y concentrer.

Euh oui j’étais timbré, mais cela depuis ma naissance donc ça n’a rien à voir avec ce que j’étais. Eh bien je dois dire qu’elle le prenait mieux que ce que j’aurais pensé. D’après moi elle aurait hurlé comme une hystérique, appelé la police, serait allé chercher le fusil, ou au moins un couteau. Mais non. Mais elle en été pas loin non plus il faut dire. Même si je ne sentais rien à ses coups d’oreillers, je dois dire que c’était une sauvage cette fille. Un vrai danger public. Si elle avait eu un bazooka sous la main elle me l’aurait collé sur la tempe sans hésiter. Je rattrapai l’oreiller qu’elle me balancer à une vitesse surhumaine, sinon je me le serais pris en pleine poire. En temps normal j’aurais laissé faire, mais là je crois qu’un peu de plus ou un peu moins ça changera plus grand-chose. Je ne pense pas pouvoir plus la choquer que ce qu’elle l’est déjà. Je mis l’oreiller devant moi pour m’en servir de bouclier au cas où il lui viendrait à l’esprit de me jeter autre chose, je n’ai pas bien envie d’avoir un cocard.

-Désolé je n’ai pas pu résister. J’avais rien pris depuis hier.

Bon elle devait me prendre pour un fou, un taré fini mais bon. C’était le cadet de mes soucis. On pouvait voir sur mon visage que j’étais réellement désolé. Ce qui était vraiment très rare. Je ne savais pas pourquoi mais je ne pouvais pas la finir. Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manquait, au contraire, son sang avait été un tel délice que j’aurais aimé en avoir encore plus. Mais je m’y refusais. Je tenais à la laisser en vie. C’est bien la première fois, jusqu’ici j’avais tué toute mes proies, même le père d’Ambre. Je poussai un soupire alors qu'elle continuait à me gueuler dessus comme une mère engueule ses petits.

-T'as raison je ferais mieux de partir.

Je lui balancai son oreiller, peut etre un peu plus fort que ce que j'aurais souhaité. Mais j'étais en colère. Pas contre elle non, elle avait toute ses raisons de m'en vouloir et c'est bien le contraire qui m'aurait grandement éttoné. Non j'étais en colère contre moi même. Je m'en voulait de ne pas avoir la force interieur pour la vider de son sang, laisser son corp éttendu par terre, sans vie, et m'en aller comme si de rien n'était. Pour continuer ma vie normalement comme je l'avais fait jusqu'a present, et ca m'avait bien reussit. Même si je suis rongé par la solitude ces temps ci. Cela ne servait à rien de toute maniere que je la laisse en vie pour cela. De toute maniere elle ne voudrait surement jamais me revoir après ce qui venait de se passer. Surtout si elle apprenait pour son père. Je tournai donc les talons pour prendre la sortie, sortir de cette maison le plus vite possible.